Deuxième Édition du Forum International de la Finance en Afrique Subsaharienne

« Du 15 au 17 Juin 2015 au SOFITEL ABIDJAN HOTEL IVOIRE »

Revisiter le Modèle Bancaire Africain
Il y a deux à trois décennies, le système bancaire africain était dominé par les groupes bancaires occidentaux. On a souvent fait le reproche à ces derniers de ne se préoccuper que de l’intérêt de leurs implantations locales. Or depuis plus d’une dizaine d’années, ce secteur fait preuve d’un dynamisme fulgurant. Les banques commerciales se créent et s’implantent chaque année dans de nombreux pays africains. De grands groupes bancaires internationaux mettent le cap sur l’Afrique et on assiste surtout à l’avènement de banques panafricaines dont la présence se renforce régulièrement par l’installation de multiples filiales dont les performances dans de nombreux pays et régions, emboitent le pas aux succursales des banques européennes et américaines.
Suite à ce constat, comment interpréter un taux de bancarisation qui stagne sous les 10% en moyenne dans la plupart des pays d’Afrique Subsaharienne ?
 

Le modèle bancaire panafricain a-t-il été trop calqué sur le modèle bancaire pré existant ?

S’imprégner d’une Culture financière réciproque
Il est souvent reproché aux populations et aux entrepreneurs désireux d’accéder aux financements de manquer de culture financière. Mais il faudrait également prendre le problème à l’envers en incitant les institutions de financement à s’approprier la culture « financière » de ces populations et entrepreneurs afin que leurs offres et produits soient bien adaptés aux comportements socio-économiques de ces derniers.

Car les contextes sont très différents suivant les pays et régions d’Afrique. Prenons l’exemple du Kenya, où le Mobile Banking (initié par Safaricom) a atteint un taux de pénétration de 60%. Du fait sans aucun doute du cadre règlementaire bancaire qui a été adapté pour la cause, mais aussi des méthodes de travail efficaces entre Safaricom et ses agents aboutissant à de bonnes dispositions relationnelles entre ces derniers et leur clientèle dédiée. En revanche, dans plusieurs autres pays d’Afrique Subsaharienne, ce procédé peine à s’imposer.

Favoriser l’Inclusion financière et la Bancarisation

En effet, la proximité physique des banques avec les populations, à travers les réseaux d’agences, reste le véritable socle de l’accélération du taux de bancarisation. Selon les données 2012 de la Banque Mondiale, en Afrique Subsaharienne moins de 25% de la population de 15 ans et plus a un compte bancaire avec une institution financière et on ne compte que 3,7 agences bancaires pour 100 000 adultes. Dans la zone Euro, les ratios sont plus probants puisque 90% de l’échantillon a un compte bancaire et on compte 32 agences pour 100 000 adultes. Le facteur humain, à travers le contact et l’échange et le conseil de visu dans une agence bancaire est clé dans la course à la bancarisation d’un pays.

Micro Assurance
La Micro Assurance a vocation à protéger les personnes à faibles revenus contre les risques (accident, maladie, décès familiaux, catastrophe naturelle) en échange du paiement d’une prime calculée en fonction de leurs besoins, de leurs revenus et du niveau du risque concerné.

Selon une étude réalisée en par le Fonds pour l’innovation en micro-assurance de l’Organisation internationale du travail (OIT), en collaboration avec l’Organisation des assurances africaines (OAA) et la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines (FANAF), il n’y a que  2,6% d’africains vivants avec moins de 2 dollars par jour qui sont actuellement couverts par des produits de micro-assurance. Sachant que L’Afrique du Sud couvre à elle seule 56% de ce total. Ainsi Le marché potentiel de la micro-assurance représente une opportunité non négligeable pour les assureurs. D’après cette même étude, la micro-assurance cible les travailleurs pauvres, qui constituent un marché en Afrique d’environ 700 millions de personnes soit environ 25 milliards de dollars.

Diversifier les sources et mécanismes de financement
Le Marché financier africain est aujourd’hui constitué de près de 25 bourses de valeurs. Cependant, en dehors de quelques places financières comme celles de l’île Maurice et de Johannesburg, les bourses de valeurs africaines ne jouent absolument pas un de leurs principaux rôles qui est de servir d’outil de financement du secteur privé. Elles fonctionnent pour la plupart de façon très isolées, avec très peu d’actifs en cotation et très peu de liquidité. Il devient donc primordial de développer davantage de produits financiers afin d’y attirer plus de capitaux.
A titre d’exemple, il y a les Diaspora bonds qui sont des emprunts obligataires souscris essentiellement par la Diaspora Africaine. Ces produits commencent à se développer au Ghana, et il y a des projets de développement de ces produits au Nigeria et au Kenya.
D’autres sources de financement seront explorées : Le Capital-Investissement, la Finance Islamique.
Renforcer le rôle des États africains dans le soutien aux Petites et Moyennes Entreprises
Dépourvu des aspects mercantiles et doté d’un pouvoir d’arbitrage unique, l’État avec la collaboration des institutions régionales de financement et de développement, se révèle comme le meilleur atout pour améliorer les conditions financières des Petites et Moyennes Entreprises.
Au mois de Juin 2014, l’Institut des Entreprises de Côte d’Ivoire a signé un accord avec l’État Ivoirien pour la création d’un fonds de garantie à hauteur de 10 milliards de FCFA qui servira à financer et à accompagner environs 165 Petites et Moyennes Entreprises. 4 Milliards de FCFA vont être apportés par l’État, tandis que les 6 Milliards seront être collectés grâce à un appel à l’épargne via un fonds de placement (OPCVM) la filiale de la Banque Nationale d’Investissement (BNI) Ivoirienne spécialisé dans la Gestion d’actifs : BNI GESTION.

On peut noter également la création récente de Banques dédiées au financement des Petites et Moyennes Entreprises dans plusieurs pays Africains. Parmi lesquels, la Banque des PME au Cameroun et la Banque Nationale de Développement économique au Sénégal.

 

« Pourquoi y participer ? »

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S’initier aux nouveaux concepts de financement et Découvrir des produits et montages financiers innovants et transposables au sein de l’économie africaine : Private-Equity, Fonds souverains, Sukuk (obligations Sharia Compliance, Finance islamique)

Une formidable opportunité pour confronter, échanger et apprendre, afin de trouver les solutions financières les plus pertinentes au service du continent africain.

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